Entreprise Blog
Comment Buyam compte faire des banques africaines ses plus gros clients

Dans l’ensemble, l’Afrique compte 763 banques commerciales appartenant aussi bien au secteur privé que public. Ces banques sont au service d’une population d’environ 1 419 179 077 habitants d’après les statistiques recueillies sur le site de Worldometers en 2022. Il convient de souligner que l’Afrique subsaharienne à elle seule compte environ 40 millions de petites et moyennes entreprises et que 80 % de l’Afrique toute entière est constituée de micro, petites et moyennes entreprises qui mettent tout en œuvre pour se développer. L’octroi de prêts et l’investissement dans les entreprises rapportent beaucoup aux banques et aux institutions financières. À titre d’exemple, le système bancaire occidental réalise plus de 65 % de son chiffre d’affaires grâce aux intérêts sur les prêts. Citibank, American Express, Wells Fargo et Discover sont connues comme les meilleures banques occidentales auprès desquelles obtenir des prêts personnels, car elles offrent les modalités les plus compétitives du marché. Elles réalisent environ 70 % de leurs revenus grâce à ces prêts. En août 2022, la Bank of America a lancé le programme « Solutions de prêt communautaire abordable » destiné aux entreprises et aux particuliers en difficulté, ce qui a permis à l’institution financière d’engranger des bénéfices record.
Curieusement, l’enquête annuelle de la Banque européenne d’investissement menée auprès des banques africaines, édition 2022 fait état de ce que de moins en moins de prêts sont accordés à ces entreprises. Au lieu que les banques africaines tirent pleinement parti de l’immense richesse nichée derrière les offres de prêts automobiles, de prêts personnels, de prêts hypothécaires, de prêts commerciaux, etc., elles se contentent plutôt de gagner moins d’argent en facturant des frais de service pour les comptes, en vendant des produits financiers tels que des assurances et des fonds communs de placement, des dépôts de clients, etc.
Les banques africaines ne peuvent pas fonder leur modèle de revenus sur des prêts et des intérêts en raison de la faiblesse des systèmes juridiques qui dépendent de l’octroi de prêts sur la base de garanties, une mesure qui n’est pas totalement efficace. Par conséquent, plus de 70 % des petites et moyennes entreprises se retrouvent généralement sans capital pour se développer, faute de garanties concrètes. C’est donc à ce niveau que Buyam souhaite intervenir. Grâce au travail que nous abattons, nous avons de fortes chances de faire bouger les lignes. Les paragraphes qui suivent décriront la manière dont Buyam compte s’y prendre pour créer et débloquer de nouvelles sources de revenue pour les banques africaines.
Créer des profils numériques pour chaque vendeur en Afrique
L’une des raisons pour lesquelles la plupart des banques africaines gagnent moins d’argent sur les prêts au quotidien est la crainte de ne pas pouvoir remonter jusqu’à leurs débiteurs ou récupérer leur argent en cas d’insolvabilité des petites et moyennes entreprises. Nous pouvons atténuer cette crainte en accomplissant notre mission : créer des profils numériques pour chaque vendeur en Afrique. Tout se déroulera sur la plateforme Buyam. Chaque vendeur aura un profil d’identification qui ne comprendra pas uniquement des informations telles que le nom ou la nationalité, mais aussi l’emplacement et d’autres données traçables.
La création de profils numériques pour chaque vendeur en Afrique consiste à réunir toutes les entreprises légitimes et légalement constituées sur une même plateforme, laquelle peut être repérée par les banques. Les mesures de sécurité suivies par ces vendeurs pour être agréés sur Buyam constitueront une garantie de leur fiabilité, ce qui convaincra les banques de leur accorder des prêts en toute sécurité et d’être assurées de les récupérer plus tard. Par ailleurs, elles réaliseront d’énormes bénéfices.
Afin de mieux comprendre comment rendre ces vendeurs légitimes, examinons le fonctionnement du système commercial en Afrique. Le système juridique en Afrique exige qu’une entreprise détienne des documents tels qu’une carte de contribuable, une licence commerciale, un permis de taxe de vente, un accord confidentiel, un plan d’affaires, etc. Tous ces documents sont légaux et contraignants, ce qui constitue une sorte de crédibilité aux yeux des banques qui souhaitent accorder des prêts. Buyam se chargera de veiller à ce que tous les vendeurs soient agréés et en possession des documents exigés par la loi, ce qui permettra aux banques de tirer parti d’une énorme source de revenus (en accordant des prêts rentables à ces entreprises).
Enregistrements et analyses
L’autre avantage important dont bénéficieront les banques qui octroient des prêts est la sécurité en termes d’enregistrements et d’analyses. En effet, grâce aux profils numériques de chaque vendeur, nous pourrons facilement suivre et analyser leurs flux de trésorerie, leurs mouvements de stocks, leurs ventes et bien plus encore. Ainsi, les banques pourront accorder des prêts et soutenir les petites et moyennes entreprises sans risque de défaut de paiement.
Buyam sera également en mesure de conserver l’historique des prêts d’un vendeur au fil du temps, ce qui constituera un moyen supplémentaire pour les banques de savoir quel vendeur éviter et dans quelle entreprise ou quel secteur d’activité investir. Les transactions seront plus faciles à suivre et les banques sauront quand les paiements seront effectués. Ces données, combinées à l’apprentissage automatique, peuvent aider les banques à opérer un choix judicieux concernant la petite entreprise à laquelle elle souhaite accorder un prêt sans aucune garantie.
Choisir les secteurs d’activité en plein essor
Les banques auront également tout à gagner en investissant dans des secteurs d’activité en plein essor ou en mettant en place des structures qui peuvent générer des revenus supplémentaires. Cela reste faisable, car les profils numériques que nous créerons pour nos vendeurs nous permettront d’effectuer un suivi et d’obtenir des informations relatives à leurs activités sur le marché. En effectuant le suivi de l’emplacement des vendeurs, des transactions et des ventes, les banques pourront repérer les secteurs du marché en pleine expansion et, à ce titre, elles pourront réaliser des investissements audacieux, voire créer des filiales, ce qui ne manquera pas de leur rapporter d’importants revenus.
Réduire les coûts liés aux formalités administratives
En mettant les banques et les vendeurs en relation sur Buyam, certaines transactions pourront être effectuées depuis la plateforme Buyam, notamment des vérifications de comptes et de documents. Le temps et l’argent nécessaires pour imprimer les lettres de confirmation et les relevés bancaires seront dédiés à la vérification des documents déjà préparés sur Buyam.
Plus de visibilité pour plus de clients potentiels
Le réseau de Buyam ne cesse de se développer, ce qui implique également un plus grand marché pour les banques. Les entreprises inscrites sur Buyam dont le taux de revenu est stable ou fluctuant recourront toujours à des prêts pour poursuivre leurs activités ou faire grandir leur entreprise. Par conséquent, les banques pourront être repérées rapidement et en toute facilité par ces petites et moyennes entreprises qui font des pieds et des mains pour obtenir des prêts. Grâce à cette visibilité, les banques pourront voir leur chiffre d’affaires augmenter.
Intégration des technologies financières
Les banques occidentales utilisent déjà la Fintech et l’ont d’ailleurs intégrée à leur système bancaire, qui produit de nombreux résultats positifs. D’après Newsroom, la Bank of America compte plus de 55 millions d’utilisateurs vérifiés. Pourtant, le système numérique de la majorité des banques africaines n’est pas encore à la hauteur du système technologique. Il semble que ce ne soit qu’un des nombreux obstacles que rencontrent les banques africaines et qui les empêche d’atteindre le niveau de réussite financière qu’elles auraient déjà dû atteindre. À ces obstacles s’ajoutent des défis liés aux paiements et une hausse de l’insatisfaction des clients dans le système bancaire traditionnel, qui est largement associée à ce que nous appelons « Rise of FinTech » (Montée en puissance des Fintechs). Diana Milanesiin dans son article intitulé « Rise of FinTech… » explique que « L’innovation dans le domaine des Fintechs, menée par des entités financières non bancaires détruit progressivement les murs qui ont longtemps entouré le système financier et bancaire traditionnel… ».
Les banques africaines ont également été durement affectées par le nombre croissant d’institutions financières non bancaires qui ont envahi le marché et se battent également pour se faire un nom. Être en situation de monopole sur le marché aujourd’hui relève pratiquement d’un mythe. Les banques font face à la concurrence au quotidien.
Avec l’aide de Buyam, des intégrations financières technologiques peuvent être effectuées dans les systèmes bancaires, afin de sécuriser et d’attirer davantage de clients. Grâce à un certain niveau de codage, les comptes bancaires des clients (vendeurs et clients) seront liés à leurs comptes sur Buyam, ce qui leur permettra de faire des achats en toute facilité et d’effectuer d’autres transactions en ligne. Les clients afflueront avec l’intégration des technologies financières.
Partager un article: